En deux jours consécutifs, les 23 et 24 janvier derniers, la Brigade criminelle ou BC3 a procédé à l'arrestation de 5 ressortissants égyptiens. Ces coups de filet s'étaient déroulés dans deux endroits différents de la Capitale dont aux 67ha et à Mandrosoa- Ivato. En cause, ces étrangers sont accusés à la fois de vol avec effraction mais également de séquestration. L'affaire a démarré le 22 janvier dernier et à la suite d'une série de plaintes à l'encontre de ces Egyptiens, qui sont en réalité des vendeurs ambulants et qui font du porte-à-porte pour proposer leurs articles de vente. Pour la petite précision, des familles domiciliées à Anosizato et à Andranomena avaient été les cibles de ces Egyptiens, le 21 janvier dernier. D'après une source policière, le mode opératoire des suspects consisterait à faire intrusion dans les foyers. Par la suite, ils auraient fait main basse sur les sommes d'argent mais également les objets de valeur comme les téléviseurs. Sur la foi d'un renseigement et de ses recherches, mais également grâce à la prise en filature, deux suspects égyptiens furent arrêtés aux 67ha, le 22 janvier dernier. Mais comme dans un effet d'entraînement, les Forces de l'ordre ont repéré les traces des complices à Mandrosoa- Ivato. Le 23 janvier dernier, les éléments de la BC3 s'y étaient rendus afin de procéder à une autre arrestation. Réalisant que le piège allait se refermer sur eux, les suspects ont tenté de prendre la fuite à bord d'un véhicule. Mais les policiers ont réussi à appréhender 3 fugitifs tandis que 5 autres parvenaient à s'échapper. Le coup de filet ne s'était pas fait en douceur. C'est que les Egyptiens, qui n'ont pas voulu se laisser faire, auraient fait usage de la violence contre les agents des Forces en tenue réglementaire, selon encore l'information. Outre le fait que les suspects font l'objet de plusieurs plaintes, leurs visas de séjour au pays auraient déjà expiré également. Enfin, les 5 Egyptiens, après l'enquête préliminaire au niveau de la Police, avaient été déférés au Parquet d'Anosy, vendredi dernier. Cette instance judiciaire avait décidé de placer les suspects sous contrôle judiciaire, avec l'obligation de se pointer périodiquement à la BC et à la Justice en attendant que l'affaire soit jugée par le Tribunal.
Franck R.